Lauréat

Lauréat édition 2019 – Mathieu NOLHIER

Retour sur l’édition 2019 – « Huit clos »

Mathieu Nolhier, 28 ans, né à Paris et ainé d’une famille de 3 enfants.

Après une école de commerce, je décide de monter mon entreprise de sacs et tee-shirts promouvant de jeunes artistes français.

Durant mes week-ends entre copains, je m’amuse à créer des petits scénarios de films d’horreur et à filmer mes potes qui s’inventent leurs propres personnages.

A la fin de l’école, je commence un stage chez  un éditeur de jeux vidéos où j’y passerai finalement 5 ans de ma vie.

Quelques temps plus tard, je suis désigné réalisateur lors d’une compétition de vidéos entre départements. On me confie le soin d’écrire l’histoire, lister les accessoires et diriger une équipe image et son pour tourner la vidéo. Je prends un immense plaisir dans ce projet et décide l’année suivante de m’acheter du matériel vidéo pour prendre ce hobbie plus au sérieux.

Finalement, après une dizaine de courts-métrages, des heures de tutos YouTube, des notes prises devant les grands classiques de cinéma, la technique se précise ainsi que mes méthodes de tournage.

Je réalise « Hélène » en 2018, qui me vaudra le prix du coup de cœur du jury au festival Prix de courts à Lyon, mon premier prix en festival.

Cette même année, je change de travail pour rejoindre un studio d’animation à Londres. Je montre « Hélène » à mes nouveaux collègues et la directrice l’aime tellement qu’elle me propose de changer de poste pour devenir Réalisateur. Le rêve devient réalité plus tôt que prévu !

En 2019, je suis DOP (Directeur de la Photographie) sur quelques tournages et je réalise un nouveau court-métrage à Londres. L’écriture du dernier vient de s’achever, le tournage est prévu en début d’année 2020.

Affaire à suivre…


"La motivation est le seul outil indispensable pour faire un beau film"
Mathieu Nolhier
Lauréat édition 2019
Synopsis :

Mon court-métrage Hélène met en scène une jeune femme qui revient sur son aventure tumultueuse avec Hélène. Le spectateur, parcoure au fil du discours, une histoire qu’il pense être d’ordre charnel jusqu’à laisser surprendre par la vraie nature d’Hélène. On peut alors revoir le film une seconde fois avec un nouveau regard. J’ai écrit et réalisé ce film sur la relation entre la drogue et son sujet pour que les spectateurs voient l’addiction sous une approche plus sensible. Plus qu’un simple dépendance physique, les drogues rentrent dans nos vie et établissent des liens forts avec leurs sujets. Il est sans rappeler que toutes ces relations finissent généralement dans les larmes, la douleur et parfois la mort. L’appartement où elle se trouve représente son cocon d’ermite mais aussi son esprit, vidé de tout sauf de sa drogue. J’ai voulu surprendre le spectateur en n’annonçant la vraie nature d’Hélène qu’à la fin pour qu’il retienne mieux l’idée que j’ai voulu faire passer dans le paragraphe ci-dessus. J’ai effectué des recherches sur l’héroïne pour l’écriture de ce film qui prend donc en compte les trois phases de l’addiction, la manière de consommer et surtout son nom caché : Hélène.

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